Niché derrière ses grilles en fer forgé, le Domaine du Cèdre Vert fut d’abord un pavillon de chasse élevé au XVIe siècle par un grand officier de la Cour, puis agrandi sous Louis XIV par un marquisat dont la devise, “Constans et lucidus”, orne encore le fronton. À la Révolution, la famille sauva l’essentiel des archives et revint, génération après génération, relever pierres, boiseries et jardins à la française. Au début du XXe siècle, la comtesse Héloïse y fit installer l’électricité et une orangerie; son petit‑fils, dernier du nom, a ouvert la demeure à l’hospitalité, veillant à ce que chaque salon conserve ses portraits, ses parquets à la Versailles et l’écho discret des musiques d’antan. Aujourd’hui, les héritiers accueillent les hôtes comme autrefois on recevait les amis de la maison: avec élégance, retenue et un sens intact de la tradition.